La tranche 1-3 ans est la plus dense en progrès moteurs et cognitifs. L’enfant apprend à marcher, autour de un an, mais il bouge dès qu’il le peut et explore tout ce qu’il peut. Ses dents de lait commencent à pousser parfois très tôt et cela s’accompagne régulièrement de douleurs, de fièvres, d’érythèmes fessiers. Puis il acquiert la parole et ne cesse d’impressionner par ses progrès.
Il s’intéresse à tout et passe très vite à une autre activité. Il importe de suivre et d’encourager ses progrès tout en créant les cadres et repères dont il a besoin, ainsi qu’en sécurisant son environnement. Il éveille ses sens, le goût, le toucher, l’ouïe, l’odorat… Les premières années sont déterminantes pour le développement de son cerveau. A 1 an, son cerveau atteint déjà les 2/3 du cerveau d’un adulte. Mais son activité est jusqu’à 3 ans 2 fois plus intense que celle d’un adulte. Il demande une attention constante et a besoin d’être stimulé et soutenu, dans la gestion des émotions et des découvertes que cette activité induit. C’est notamment par le jeu que l’enfant acquiert les connaissances les plus importantes telles les habiletés intellectuelles, sociales, motrices, langagières et affectives.
Entre 2 et 3 ans, l’enfant organise ses nouvelles connaissances, dont l’acquisition varie d’un enfant à l’autre (certains apprennent la marche avant de parler, pour d’autres c’est l’inverse). Il comprend mieux le fonctionnement du monde et prend conscience de son identité propre, de son nom, de son corps. Il s’aperçoit qu’il peut avoir une influence, une action sur son entourage.
C’est à cet âge que se développent les cauchemars, souvent en lien avec les émotions de la journée. Seront conservés aussi les 1ers souvenirs. C’est également à cet âge que se développe ce qui est qualifié de « période du non ! ». Chaque enfant traverse une période normale, et même souhaitable, vers 2 ou 3 ans (voire, plus tôt !), durant laquelle il tient tête à ses parents dans le but d’acquérir de l’autonomie et de s’affirmer. Chez certains enfants, cette période peut s’avérer particulièrement intense.
NE PAS HESITER A SE FAIRE CONFIANCE, CONSEILLER ET AIDER
Chacun de ces besoins se manifeste de façon différente selon l’enfant, l’environnement familial, le propre parcours des parents. En raison de son manque d’autonomie, l’enfant a besoin pour survivre et être en sécurité, de la présence constante d’un adulte attentif à ses besoins. Plus que la structure familiale, la compétence parentale est déterminante pour favoriser son développement physique, moteur, cognitif et affectif.
Personne ne peut détenir spontanément toutes les clés pour comprendre et créer les conditions favorables à son développement. L’enfant pleure, il peut y avoir de nombreuses raisons, parfois aucune, l’angoisse, une odeur, une sensation… Il utilise de nombreux biais pour s’exprimer, avant de maitriser la parole.
Il est important de pouvoir trouver conseil, aide, accompagnement, auprès de professionnels mais également auprès d’autres parents, dans des groupes d’échange de pratiques et d’expériences, sans crainte d’être jugé.
A Pontault-Combault, plusieurs structures proposent ce type de dispositif :
Liens
[1] http://www.la-courte-echelle.info